Nafissatou Diallo, la femme aux quatre (faux) visages
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Pour Dominique Paillé, DSK pourrait être tombé dans un piège
"Dominique Strauss-Kahn est un de mes adversaires, mais il est tout à fait envisageable qu'il puisse être tombé sur une peau de banane qu'on lui aurait mise sous la chaussure. S'il est tombé sur cette peau de banane, c'est qu'on savait qu'il avait une vulnérabilité. Et quand on s'apprête à être candidat à la candidature à la présidence de la République française, on se met à l'abri de telles vulnérabilités" a-t-il remarqué.
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Affaire DSK: "bouleversé", déclare Juncker
"Je suis très triste et bouleversé", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion ministérielle à Bruxelles, rappelant que Dominique Strauss-Kahn était "un bon ami". "Je n'ai pas aimé les images que j'ai vues à la télévision ce matin", a-t-il souligné, à propos de Dominique Strauss-Kahn apparu menotté par la police de New York. "M. Strauss-Kahn est dans les mains de la justice
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Le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen a répété ce matin sur France Inter ses doutes quant à la véracité des faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn. «L’affaire n’est pas crédible», a-t-il déclaré, évoquant «un certain nombre de faits» qui rendent l’affaire non crédible
Dominique Strauss Kahn : Michel Taubmann, biographe de DSK, est sceptique
Le soutien de Christian Pierret
Je sais d’expérience combien les jugements hâtifs associés aux emballements médiatiques et aux procédures judiciaires alambiquées et biaisées, peuvent briser un homme, une femme, une famille, leur vie. Attendons avec réserve. Nous avons eu tant de surprises dans des affaires de ce type qu’un coup de théâtre n’est pas à exclure.
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Michèle Sabban, membre du Parti Socialiste et proche de DSK, s'est exprimée à la télévision sur sa vision de l'affaire qui ébranle toute la classe politique. Dominique Strauss Kahn, avec ses 7 chefs d'accusations contre lui serait, selon la vice-présidente du conseil général d'Ile de France, victime d'un "vaste complot international".
Une femme de chambre du Sofitel de New York, citée par Le Figaro, rapporte ce mercredi matin que la photo de DSK «avait été affichée avant sa venue dans l'hôtel» dans le local où se changent les femmes de chambre et que la victime présumée de DSK «savait comme tout le monde que [la suite 2806] était occupée par un personnage très important».
Brigitte Guillemette, l'ex- femme de DSK n'y croit pas
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LE SOFITEL DEMENT LES ALLEGATIONS DE DEBRE
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On apprend aujourd'hui que la police américaine s'interroge. On serait tenté de dire, Il était temps. Après avoir humilié un homme comme aucun autre ne l'a été, tous crimes confondus, exhibé ses sous-vêtements et ses parties intimes au monde entier, brisé un destin et sali un pays
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LE FRERE DE LA VICTIME PRESUMEE NE L'ETAIT PAS
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Nafissatou Diallo a déjà menti pour obtenir sa carte de résidence permanente aux Etats-Unis
Elle est entrée aux Etats-Unis avec des papiers ghanéens!!
Selon le site seneweb ,ils ont pu obtenir de sources bien informées, Nafissatou Diallo, 32 ans, aurait obtenu la résidence permanente aux Etats-Unis, en demandant le statut de réfugié pour des raisons humanitaires. Elle aurait donné comme prétexte le fait qu’elle devait être mariée de force dans son pays, la Guinée, pays où les peuls sont persécutés par un dictateur sanguinaire, où se pratique encore l’excision, où le fait d’avoir un enfant sans père pouvait donner cours à toutes les formes de persécution. Seulement, des personnes qui connaissent bien la belle femme longiligne lui attribuent la nationalité sénégalaise, et non guinéenne. Ce serait pour éviter que tombent les raisons qui lui ont fait obtenir le statut de réfugié et des questions sur sa moralité, que ses plus proches persistent, pour dire qu’elle est de nationalité guinéenne. S’il s’avère que Nafissatou Diallo est de nationalité sénégalaise, c’est toute la crédibilité de son témoignage qui tombe.
Or, nous sommes en mesure d’affirmer que bien que ses parents soient d’origine guinéenne et apparentés à Cellou Dalein Diallo, Nafissatou Diallo est une sénégalaise qui a peu d’attaches dans ce pays. Elle est arrivée aux Etats-Unis et pour rendre son histoire de persécution crédible, a déclaré à l’immigration américaine qu’elle s’était enfuie de la Guinée pour s’établir au Ghana, dont elle a obtenu la citoyenneté. C’est la nationalité qui figure sur sa carte de résidence permanente.
Ils peuvent également attester de façon formelle, malgré ses dénégations, c’est que l’homme identifié comme étant son frère, auteur du premier témoignage sur Nafissatou Diallo, celui qu’elle aurait appelé en premier pour éclater en sanglots après son double viol, n’est pas guinéen, mais bel et bien sénégalais .
D'après ce qu'on a pu entendre, la victime supposée serait d’origine étrangère et ne maîtriserait pas bien la langue du pays (on dit d’elle qu’elle aurait du mal à s’exprimer en anglais). La police aurait été alertée une heure après les faits et l’heure de l’agression supposée a été rectifiée ex-post.
Les questions que je me pose sont les suivantes :
1) Qui a raconté à la police ce qui s’est passé dans la suite 2806 le 14 mai 2011 ? Le responsable de l’hôtel, la victime supposée ou bien le soi-disant frère qui finalement n’est pas le frère de la plaignante ?
2) Si c’est la victime supposée, l’a-t-elle fait dans la langue du pays ou bien dans sa langue maternelle ? Y a-t-il eu l’intervention d’un interprète ? Si interprète il y a eu, y a-t-il un enregistrement de l’interprétation simultanée et de la déposition de la plaignante (car les deux versions peuvent différer parfois, elles ne sont pas automatiquement identiques) ?
3) Traductrice de par ma profession et pour avoir appris et étudié plusieurs langues étrangères (dont je maîtrise au moins cinq), je sais que même lorsqu’on a atteint un très haut niveau de précision dans l’expression orale et écrite d’une langue étrangère, il y a des choses qu’on n’arrive pas à exprimer et qu’on n’apprend jamais. Ainsi, je saurais vous traduire n’importe quel texte économique relevant du domaine de la fiscalité et des finances, (vous pouvez me donner tout ce qu’il y a de plus technique, pas de problème), mais je serais incapable d’exprimer ou décrire spontanément un texte relatant les choses dont la femme accuse DSK dans les langues étrangères que je maîtrise. Nos professeurs nous disaient toujours qu’il ne faut jamais espérer atteindre la perfection dans une langue étrangère. Quel que soit le niveau de perfection atteint, il paraît qu’on continue à vie à compter et à rêver dans sa langue maternelle. Et pour tout ce qui relève du domaine du ressenti (sentiments, colère etc.), il paraît qu’on n’acquiert jamais la même aisance linguistique que dans sa propre langue. Essayez d’exprimer votre ressenti dans une langue étrangère et vous verrez. Donc, pour revenir à ma question initiale : Qui a fait la déposition ? Qui a relaté les faits tels qu’ils se sont produits ? Il paraît que c’est l’hôtel qui a alerté la police. Dans quelle langue s’est exprimé la victime supposée et y a-t-il eu l’intervention d’un interprète.
4) Pourquoi y a-t-il eu toute cette confusion autour de l’identité de la plaignante. Je me souviens que dans le journal télévisé grec, ils ont parlé longuement de la plaignante lundi, allant même jusqu’à montrer une photo d’identité d’elle et le lendemain, ils sont revenus sur son identité en disant qu’il y aurait quelques doutes sur l’identité de la victime présumée, qu’elle avait au moins un enfant de quinze ans, mais peut-être aussi un autre de 9 ans, qu’elle était peut-être d’une autre nationalité que ce qu’on a cru etc. etc. Pourquoi toute cette confusion ? L’identité de la plaignante, c’est quand-même basique, ce n’est pas difficile à constater, non ?
5) La victime présumée, a-t-on entendu, a formellement reconnu et identifié Dominique Strauss-Kahn comme étant son agresseur. Est-ce que l’accusé à eu l’occasion d’identifier la plaignante, y a-t-il eu, y aura-t-il, un face à face, car d’après ce que j’ai cru comprendre, dans le système américain, la plaignante n’est pas obligée de comparaître personnellement au procès. DSK pourrait donc être jugé sans qu’il y ait eu confrontation avec la victime supposée. Et s’il y avait deux femmes différentes dans ce coup, que DSK ait eu une relation consentie avec une autre femme et que ce soit la première (qui n’a jamais eu de contact physique avec lui) qui porte plainte et qui récupère les vêtements de la deuxième pour apporter les preuves ADN ?
6) D’après les informations dont nous disposons, c’est l’hôtel qui a alerté la police, une heure après les faits. Que c’est-il passé pendant ce temps, en quelle langue la salariée a-t-elle expliqué ce qui venait de lui arriver et quel rôle a joué le frère qui finalement n’est pas le frère mais un ami ? Et si ce fameux frère jouait un rôle clé dans cette histoire ?
7) Dans tous les reportages que nous voyons, on nous montre des voisins qui disent tous que c’était une femme bien, une femme discrète et qu’ils ne la connaissaient pas plus que ça mais quand on continue à leur poser des questions, ils disent tous : c’est une femme qui travaille beaucoup. C’est parce qu’elle travaillait beaucoup qu’ils ne la connaissent pas ? S’ils ne la connaissent pas comment peuvent-ils savoir à quoi elle passe son temps quand ils ne la voient pas ? Un témoignage concerté ? Une solidarité spontanée ? Normalement quand vous interrogez dix personnes sur les qualités et défauts d’une personne, vous obtenez dix avis différents. Dans le cas présent, vous avez un avis unanime : une femme travailleuse, une femme qui faisait remarquablement bien son travail et c’est tout ce qu’on vous dit de cette femme. Bizarre ?
8) Comment une simple femme de chambre, avec un salaire en rapport, peut-elle se payer un des meilleurs avocats du barreau new-yorkais dans un système judiciaire qui est celui des États-Unis et pourquoi avait-elle besoin de prendre le meilleur si elle était convaincue des faits qu’elle reproche à l’accusé ? Un viol, c’est facile à prouver tout de même.
9) Pourquoi y a-t-il accusation pour séquestration alors qu’il est avéré que dans cet hôtel, il est impossible de fermer, verrouiller la porte de l’intérieur ? Quand vous passez la carte magnétique de l’extérieur, elle s’ouvre, mais une fois que vous êtes à l’intérieur, vous n’avez plus besoin de verrouiller, personne ne peut entrer de l’extérieur, mais vous pouvez toujours sortir de l’intérieur. Comment la plaignante qui travaille dans cet hôtel depuis trois ans pouvait-elle ignorer ce détail ?
10) Pourquoi, s’il y a eu viol et que la femme de chambre a averti son supérieur des faits qui venaient de se produire, les sorties de l’hôtel n’ont pas été bloquées immédiatement (comme on le voit dans les films) pour faire arrêter l’accusé par la police à l’intérieur de l’hôtel? Il paraît que tous les hôtels de ce standing sont équipés d’un tel dispositif de sécurité (évacuation immédiate mais aussi empêchement de sortie). Savait-on qu’on allait pouvoir l’arrêter à l’aéroport ? Voulait-on préserver l’hôtel ? Pourquoi le directeur de l’hôtel continue-t-il à affirmer qu’il s’agissait d’une femme exemplaire qui faisait remarquablement bien son travail, alors que la façon même à laquelle elle prétend avoir eu accès à la chambre révèle d’un disfonctionnement majeur dans l’application du règlement intérieur?
NAFISSATOU DIOLLO EST-ELLE UNE MENTEUSE?
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COMME DSK JE ME SUIS FAIT PIEGER A NEW YORK
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Depuis le début de l’affaire Strauss-Kahn, la police et la presse ne cessent de raconter tout et son contraire. Des informations, parfois graves, sont lancées, reprises dans le monde entier (et, hélas, à quelques reprises par Rue89) puis démenties. Ce ne sont plus des « zones d’ombre », c’est un festival du n’importe quoi. Florilège.
- DSK a été arrêté dans la cabine « première classe » du vol Air France 023.
L’Airbus A330-200, qui assure le vol de 16h40, heure locale, au départ de l’aéroport JFK de New York, n’est pas équipé de première classe.
- La femme de chambre a frappé à la porte trois fois avant de l’ouvrir avec sa carte magnétique.
Elle aurait en fait poussé la porte laissée entrouverte par un de ses collègues, qui débarassait le petit-déjeuner de la suite 2806.
- La femme de chambre est entrée dans la chambre à 13 heures.
Finalement, la police parle de « midi ».
- Selon des informations présentées comme « très fiables » par le Courrier picard, une caméra de surveillance a filmé la sortie de la femme « en état de choc ».
Les couloirs du Sofitel ne disposent pas de système de surveillance vidéo.
- La nuit dans la suite 2806 a coûté 3 000 dollars à DSK.
En fait, il l’aurait réglée 530 dollars (ok, c’est déjà beaucoup).
- La plaignante a un frère restaurateur à Harlem.
Finalement, l’homme qui se présentait comme tel a reconnu ne pas être son frère, juste un ami.
- Il y a des traces de griffures sur le torse de Strauss-Kahn.
Cela aurait été démenti par un inspecteur.
- La plaignante est sénégalaise et a une fille de 9 ans.
Elle est en réalité guinéenne et a une fille de 15 ans.
- Elle habite un appartement réservé aux séropositifs.
Son avocat Jeff Shapiro a démenti cette information.
A son arrivée à l'aéroport JFK pour prendre son vol régulier, a découvert qu'il n'avait pas son téléphone portable et a téléphoné à l'hôtel, la scène du crime présumé. Il est inimaginable que l'on puisse penser qu'une personne qui est en train de fuir son crime appelle la scène du crime, s'enquiert du téléphone portable qu'il a oublié et dise où il se trouve.
57% des Français pensent que DSK est victime d'un complot
NEW YORK (Reuters) - Les policiers enquêtant sur la tentative de viol présumée de Dominique Strauss-Kahn s'interrogent sur le délai d'une heure entre son départ de l'hôtel et l'alerte donnée par le Sofitel, a appris Reuters mercredi de source proche du dossier.
La femme de chambre dite victime que Dominique Strauss-Kahn aurait agressée sexuellement n’était habituellement pas de service à l’étage de la fameuse suite. Elle a été affectée à cet étage — à sa demande semble-t-il
Selon O. Mazerolle les avocats de DSK affirment que :
1) Il n’y a pas de traces de griffures ou de coups, donc pas de relation forcée.
2) DSK n’était pas nu. Il n’était pas en train de prendre une douche.
3) Le fait que la jeune femme soit arrivée seule et non en binôme est une première anomalie.
4) Le fait qu’elle soit arrivée sans charriot ni matériel est une seconde anomalie.
5) DSK n’a abandonné aucun effet personnel dans la chambre.
6) Il a simplement oublié son portable.
7) Il n’a pas fui l’hôtel.
8) Il n’existe pas de vidéo le montrant en train de quitter l’hôtel.
9) Il a déjeuné avec sa fille.
10) Il a appelé de l’aéroport car il avait oublié son portable.
L’AFFAIRE D.S.K
Par Sidney Touati pour Guysen International News
L’annonce de l’inculpation puis de l’incarcération de DSK a provoqué une immense émotion et un véritable choc non seulement en France mais dans le monde.
L’évènement est sur toutes les lèvres et fait la une de tous les journaux, magasines, radios, télévision, internet, mails, SMS, échanges téléphoniques…
Comment expliquer ce phénomène ? Quels en sont les causes ? Quelle que soit la représentation que nous nous faisions de DSK, l’intérêt que nous portions au personnage, la prise de connaissance de l’information, la vision des images de son passage devant les juges a provoqué chez la plupart, un véritable traumatisme.
La dimension dramatique de l’évènement est extrême et rares sont les faits dont la théâtralisation atteignent un tel degré de paroxysme.
Nous assistons au télescopage de deux vecteurs contradictoires : la rencontre violente de deux forces, celle qui est en jeu dans un processus d’élévation continue et celle qui viendrait interrompre d’un seul coup ce processus. Une sorte de coup de hache géante qui trancherait en s’abattant non seulement l’écheveau embrouillé d’une vie qui donnait les signes d’une réussite exemplaire mais l’ensemble des liens qui reliait cette vie à une nation.
Un homme au parcours sans faute, parvenu au sommet de la gloire, porteur des espérances sinon de tout un peuple du moins d’une large partie de l’opinion française, est frappé en plein vol. Seuls le théâtre de Shakespeare ou la prose de Hugo peuvent rendre compte de la violence d’un tel acte. Quelles que soient nos convictions politiques, nous ressentons le coup mortel qui est porté à DSK car ce coup est porté à la France, à la Nation toute entière.
La justice américaine peine à nous faire croire qu’il s’agit d’un fait divers quand tout montre qu’il s’agit d’un fait politique majeur.
Le déroulement de la procédure laisse de nombreuses interrogations sans réponse :
-Comment une modeste femme de ménage peut-elle dans les minutes qui suivent l’agression dont elle aurait été victime, trouver le concours d’un grand cabinet d’avocats ?
-comment des policiers municipaux, sur le seul témoignage de la plaignante, et sans que cette dernière n’apporte la moindre preuve à l’appui de ses dires, peuvent-ils enclencher le mécanisme d’arrestation d’une telle personnalité ?
La chute fracassante de DSK l’expulse des couloirs dorés des évènements lumineux pour le précipiter dans les souterrains nauséeux d’une histoire qui ne se dit pas, qui ne se raconte pas. Une sorte de crime crapuleux se joue sous nos yeux. Le pire de tous. Celui qui se drape dans le manteau du droit. Mais il nous est impossible d’y croire. La ficelle est trop grosse. Le scénario trop bien ficelé, à la manière d’une mauvaise série B. Une campagne de dénigrement est d’abord orchestrée (point d’orgue de cette misérable campagne, l’anecdote de la Porsche) pour préparer l’opinion publique (française avant tout, car c’est à la France que le coup est porté) et créer ainsi un climat propice à la mise à mort. La rapidité extrême de l’exécution prouve que les acteurs étaient prêts à jouer leur rôle. DSK est tombé dans un traquenard. Il n’avait aucune chance d’en sortir. Le rasoir tranchant de la justice américaine réveille dans la conscience nationale des souvenirs douloureux : la balle qui a fracassé la vie de Martin Luther King ; celles qui ont brisé net la vie de Kennedy ou éliminé Jaurès ; les sentences à répétition qui ont envoyé le capitaine Dreyfus à l’Ile du Diable ou la lame qui a fauché Henri IV.
L’histoire de l’exécution de DSK, car c’est bien d’une mise à mort en directe à laquelle nous sommes confrontés, provoque tant de questions contradictoires, qu’elle est appelée à rejoindre le camp des affaires troubles, celles dont des interrogations sans réponse alimenteront sans fin les enquêtes journalistiques et la recherche des historiens.
Les Etats-Unis viennent d’infliger à la France sa plus cruelle défaite. Dans l’ordre du symbole, l’attaque est redoutable. Avec la chute de DSK, c’est un pilier de la maison France qui est atteint et c’est l’Europe entière qui vacille. Le rayonnement international de notre pays, le rêve de ses fondateurs d’apporter au monde les Lumières, est brisé net. Un symbole majeur, présent au cœur de l’ordre républicain est frappé. Le symbole de la réussite fondée sur le mérite, l’intelligence, le savoir faire, l’ouverture aux autres, le rayonnement mondial. Combien d’hommes politiques français brillent aujourd’hui d’un éclat comparable à celui de DSK ? Qui peut quantifier le poids de la haine, celui de l’envie qu’il a suscité ?
Qui a tué DSK ?
Qui peut nous faire croire qu’une modeste femme de ménage est la cause réelle et unique d’un tel évènement ?
Nous sommes nombreux à avoir le sentiment que l’élimination brutale de DSK s’inscrit dans une nouvelle ère, celle d’ un combat où tous les coups sont permis, où les nouveaux titans affrontent les anciens maîtres pour la domination de la planète lesquels viennent donner congé à la France et à la Vieille Europe ; leur intimer l’ordre de lâcher les manettes de l’histoire.
Après les grands serviteurs arabes (Ben Ali, Bouteflika…) ce sont les maîtres européens que l’on précipite dans la fosse commune de l’histoire.
Nous sommes nombreux à avoir l’intime conviction, au regard des éléments dont nous disposons, que l’exécution de DSK a été programmée et froidement mise en œuvre. Le piège, fondé sur la faiblesse manifeste de cet homme -son goût des femmes- a terriblement bien fonctionné.
Dès lors qu’il est pris dans la mécanique dans laquelle l’accusation l’a enfermé, il n’a d’autre choix pour tenter de sortir de l’infamie du viol, que de reconnaître qu’il y a eu relation sexuelle consentie.
Par le biais de cet aveu, le but est atteint. L’accusé n’a d’autre choix que de s’accuser lui-même.
Les principes à l’œuvre dans une justice démocratique mettent la charge de la preuve du côté de celui qui accuse. Il aurait été normal que l’accusation produise les preuves de la culpabilité de DSK avant de procéder à son incarcération. Ou au minimum, de lui permettre de répondre aux accusations portées contre lui. Une confrontation préalable n’était-elle pas nécessaire ?
Or, on a procédé à l’arrestation de DSK sur le seul témoignage de la plaignante. On n’a demandé à cette dernière aucun justificatif. Si un personnage aussi considérable que DSK peut être arrêté sur un simple témoignage, de quelles garanties disposent le citoyen lambda s’il est accusé ?
Les prochaines personnalités qui poseront le pied sur le sol américain savent qu’elles peuvent être des proies faciles. Si le sort réservé à DSK est l’expression d’une règle de droit, alors, n’importe quel gang organisé peut utiliser cette justice expéditive pour parvenir à ses fins.
Ce qui provoque l’effroi, c’est que nous réalisons que si des éléments de preuve n’ont jamais été communiqués par le Procureur à l’appui de sa très grave décision, c’est tout simplement que ces éléments de preuve sont absents du dossier, n’existent pas.
Comme dans les scénarios des procès staliniens, c’est le procès qui est donc chargé de les créer ; on arrête, on voit après si ça tient la route ! Et si l’accusé veut s’en sortir sans trop de casse, c’est à lui de produire les raisons pour lesquelles on l’a enfermé. C’est à lui d’avouer une faute minime (oui, j’ai eu des relations sexuelles avec la victime…) pour éviter une faute grave (je suis un violeur…)
La machine judiciaire par la violence brutale qu’elle déploie, exerce une pression extrême, pour conduire l’accusé à opter pour une faute mineure.
Le procès qui est fait à DSK, par son extrême brutalité, ressemble étrangement à ceux que Poutine a intentés aux oligarques russes.
Comme jadis sous le maccarthysme ou sous couvert de lutte contre la subversion communiste on a utilisé les méthodes de l’ennemi, les Etats-Unis sont-ils une nouvelle fois tentés de singer le modèle russe ? L’Amérique d’Obama veut elle donner en pâture aux « pauvres » un riche et puissant personnage ? Après l’élimination de Ben Laden, l’Amérique veut elle montrer qu’elle « tue » également les « grands chefs blancs ? »
Le choix de la modeste victime noire prend sens. DSK n’est-il pas dès lors la victime expiatoire de ce nouvel ordre fondé sur l’idéologie qui oppose l’arrogance des « gros blancs » à la misère des pauvres appartenant aux « minorités visibles » ? Le patron du FMI, n’est-il pas le coupable rêvé ?
Au fond, DSK est poursuivi non pas tant pour ce qu’il aurait fait, mais pour ce qu’il représente.
Le drame est que nous sommes comme tétanisés par la puissance de cette idéologie. Aucun homme politique ne proteste, ne demande des comptes. Tous craignent d’être rangés dans le clan des « riches », des « puissants ».
Face à l’agression, à l’injustice manifeste, nous contenterons-nous de souffrir et de panser nos blessures en silence, sans protester ? Sans demander des comptes ? Comment se fait-il que la France se soit mobilisée lorsque le Mexique a condamné Florence CASSEZ et qu’elle demeure muette face au drame que nous vivons ?
Chacun semble trouver son compte dans cette élimination soudaine. La France, la Justice, demeurent orphelines et sans voix.
LE COMPLOT RUSSE REVELE
La thèse du complot dans l'affaire DSK fait son chemin en France. Cette fois, c'est un homme politique qui la relance, accréditant à demi-mots l'idée selon laquelle l'inculpation pour tentative de viol de Dominique Strauss-Kahn serait un coup monté afin de l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle de 2012.
Le député PS Claude Bartolone rapporte ainsi à BFM-TV, citée par Le Nouvel Obs, que l'ancien patron du FMI lui aurait confié, le 29 avril : "Attention, il faut être très vigilant, on peut être sur écoute téléphonique, je sens bien qu'actuellement les Russes et notamment Poutine [premier ministre russe], sont les alliés de la France pour essayer de me virer du FMI avant que je ne puisse être en situation d'annoncer [ma candidature]."
"Je pense que ça serait une faute pour tous d'arriver à ce que je sois viré et pas être candidat en sortant proprement du FMI", aurait ajouté Dominique Strauss-Kahn, toujours selon le président du conseil général de Seine-Saint-Denis, qui l'a "senti très attentif à tout". Et Claude Bartolone de conclure qu'il a été complètement décontenancé en apprenant dimanche matin l'arrestation de DSK.
Nafissatou Diallo – est une musulmane issue d'une nation ouest-africaine de Guinée. (Et oui, le nom de Diallo rappelle quelque chose. Amadou Diallo (2 septembre 1975 – 4 février 1999) était un Guinéen de 23 ans qui avait immigré à New York, et qui fut tué par balles le 4 février 1999 par quatre officiers en civil du NYPD, qui ont tiré 41 coup de feu contre lui. Ceux-ci furent par la suite acquittés.)
La famille D'Amadou Diallo a récemment reçu 3 millions de dollars
DIVERS DOCUMENTS RECUEILLIS SUR CETTE AFFAIRE ...
L'histoire du jeune Amadou Diallo, 24 ans, a bouleversé les Etats-Unis, et au delà toute la communauté africaine s’est sentie touchée. Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, Amadou Diallo est ce jeune africain de 24 ans, qui s’est fait contrôler par des policiers américains, tous blancs, un soir. Le jeune homme, qui n’était pas armé, a mis la main dans sa poche pour prendre son porte-feuille. La suite de l’histoire fut proprement horrible puisque les trois policiers ont tiré 41 fois (oui quarante et une fois !) sur ce jeune homme.
La culpabilité des policiers n’a pas été réellement reconnue par le tribunal et pour toute "sanction" ils ont été cantonnés à des tâches administratives.
La nouvelle municipalité de New-York a signé un accord avec la famille d’Amadou Diallo, qui verra la famille toucher 3 millions de dollars.
La mère d’Amadou Diallo, qui a écrit un livre pour défendre la mémoire de son fils, ainsi qu’une fondation pour aider les jeunes étudiants africains a accepté de répondre à nos questions.
New York donne trois millions aux proches d’Amadou Diallo
mercredi 7 janvier 2004, par Habibou Bangré - Afrik.com
La mairie de New York (Etats-Unis) va payer 3 millions de dollars à la famille d’Amadou Diallo. Le Guinéen avait été abattu, par la police en février 1999, d’une vingtaine de balles. L’affaire, qui n’est pas la première du genre, a beaucoup affecté la communauté africaine-américaine. Retour sur la fin tragique du jeune homme, qui n’avait que 22 ans.
Trois millions de dollars. C’est ce que la ville de New York (Etats-Unis) s’est engagée, mardi, à payer à la famille d’Amadou Diallo. La police avait tiré sur le Guinéen, en février 1999, à plus de quarante reprises. Une vingtaine de balles avait été retrouvée dans son corps. Amadou n’avait alors que de 22 ans. Suite à cette énième « bavure », les réactions d’indignation se sont succédées au sein des communautés africaine-américaine.
La somme accordée par New York reste loin de celle demandée par la famille d’Amadou. Elle réclamait 20 millions de dollars à la mairie de New York et 41 autres aux policiers incriminés. 41, en référence au nombre de balles tirées sur Amadou. Avec trois millions à l’arrivée, l’avocat de la famille Diallo estime que la famille a remporté une petite victoire. Même si la majeure partie de l’argent servira à couvrir les frais de justice. Boubah rapporte que, selon Maître Anthony Glair, la décision de la ville représente « le plus important paiement à une personne sans emploi » et démontre la volonté du nouveau maire de la ville, Michael Bloomberg, de faire un geste de réparation. Ce qui ne semblait pas être le cas de son prédécesseur, Rudolph Giuliani. Les deux hommes ont toutefois présenté leurs excuses à la famille de la victime.
Un jeune homme tranquille
Amadou était un jeune homme sans histoire. C’est le sentiment le plus récurrent chez ceux qui le connaissaient. Le musulman pratiquant vivait depuis plus de deux ans à Soundview, un quartier du Bronx (Etat de New York) où la diaspora africaine est très implantée. Il était parti de son pays natal pour étudier. Selon divers journaux, il vendait aussi des chaussettes, des gants et des vidéos dans une rue de Manhattan. Une description que sa mère, Kadiatou, juge erronée et dément formellement dans un livre devenu best-seller, « Mon cœur traversera cet océan ». Loin de rompre le contact avec ses origines, Amadou envoyait une bonne partie de ses revenus à sa famille, restée au pays.
Le 4 février 1999, c’est le drame. Il est arrêté devant son immeuble par une patrouille de l’Unité des crimes, dont la principale fonction est de saisir les armes illégales qui circulent dans la rue. Ce soir-là, les quatre officiers, blancs et en civil, qui interpellent Amadou ont une autre mission : trouver un violeur noir d’une vingtaine d’années. Le croquis distribué aux policiers peut correspondre, d’après certains journaux, à n’importe quel jeune noir vivant dans les environs. Le jeune Guinéen était au mauvais là au mauvais endroit, au mauvais moment.
Deux chargeurs vidés
Les officiers lui demandent de décliner son identité. Il plonge la main dans sa poche pour prendre son portefeuille et présenter ses papiers. L’Unité croit qu’il va sortir une arme. La fusillade commence. Selon le Monde socialiste, les officiers Sean Carroll et Edward McMellon tirent chacun les seize balles de leur chargeur. Kenneth Boss se sert de son arme à cinq reprises et Richard Murphy fait feu quatre fois. Quarante et une balles. La moitié toucheront Amadou. Il meurt quelques instant plus tard. Il n’était pas armé.
En guise de sanction, la hiérarchie des quatre policiers, qui plaidaient la légitime défense, les cantonnera à des tâches administratives. La justice tranchera en acquittant tous les officiers et « le gouvernement fédéral refusera de les poursuivre pour atteintes aux droits civiques de Amadou Diallo en estimant qu’il n’y avait pas de mauvaises intentions de la part des policiers », explique Boubah. L’homme froidement abattu aura droit à un mémorial à Harlem. Un sentiment de colère s’empare de la communauté noire-américaine du Bronx et donne naissance à diverses manifestations. Beaucoup s’interrogent : bavure ou acte raciste ?
Impact politico-culturel
L’affaire prendra une dimension politique. Le politicien Al Sharpton reprochera notamment à ses pairs leur passivité face au traitement que font subir les autorités aux minorités raciales, en particulier afro et hispanique. Côté artistique, certains chanteurs se révoltent. A L’image de l’américain Bruce Springsteen. Il a écrit un titre (« American Skin, 41 Shots »), où le nom d’Amadou n’est pas cité, mais qui ne peut prêter à confusion. Elle commence par « 41 tirs », répété huit fois, et se poursuit plus loin avec les recommandations d’une mère à son fils avant qu’il ne parte à l’école : « Si un officier t’arrête, promets-moi d’être poli et que tu ne t’enfuiras pas. Promet à maman que tu garderas tes mains visibles ». Une démarche qui a attiré à l’artiste les foudres d’une frange de la police.
Le souvenir d’Amadou Diallo ne mourra pas. Sa mère a crée la Fondation Amadou Diallo qui encourage l’entente raciale et offre des bourses d’études aux Africains qui veulent, comme Amadou, étudier aux Etats-Unis. Gageons, qu’eux, pourront réaliser leur rêve
Ou pourquoi pas ?
Présentation de Cellou Dalein DIALLO
Né en 1952 à Labé (République de Guinée), Cellou Dalein DIALLO a fait des études de comptabilité et gestion à l’Ecole Supérieure d’Administration, Université de Conakry. Il suivra par la suite d’autres formations aussi bien en micro qu’en macro économie notamment à Paris, au Centre d’Etudes Financières, Economiques et Bancaires (CEFEB) de l’AFD et à Washington à l’Institut du FMI.
En 1976, à la sortie de l’Université, il intègre la Fonction Publique comme inspecteur des
services financiers et comptables. Son efficacité et son dynamisme lui vaudront de gravir rapidement les échelons de l’administration pour devenir un membre actif et respecté du Conseil Supérieur des Normes et Comptabilités et de la Conférence Economique Nationale, deux instances présidées par le Président Sékou Touré qui le nommera, entre 1979 et 1982, directeur commercial puis directeur de la comptabilité centrale de la Société Sectorielle d’Etat SERCOM (entreprise ayant plus de 80 succursales disséminées à travers tout le pays).
En 1982, il intègre la Banque Guinéenne du Commerce Extérieur comme chef du bureau d’études.
En 1985, il rejoint la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) où il occupe successivement les fonctions de directeur du département de la comptabilité, directeur du département des changes et directeur général des affaires économiques et monétaires. Il prend une part active à la restructuration de la Banque Centrale et du système bancaire Guinéen. Il devient membre de la cellule technique du CCEF et, à ce titre, participe à la formulation, à la négociation et au suivi de tous les programmes de reformes mis en en œuvre par le Gouvernement Guinéen avec l’appui des Institutions de Brettons Woods (PAS, FAS, FAS-R, FRPC, PAGEN, CAS1, CAS2 …). Il est président ou rapporteur de plusieurs commissions de privatisation et de restructuration des entreprises publiques (Secteur pétrolier, Banques et Assurances, télécommunications)
En 1995, il est nommé Administrateur Général Adjoint des Grands Projets (ACGP) à la Présidence de la République. A ce poste, il se familiarise davantage avec les modalités de financement et au suivi-évaluation des projets et programmes de développement. Grâce à son expérience de banquier et a sa connaissance du système financier international, il apporte une contribution remarqué à la mobilisation des financements extérieurs en faveur des certains grands projets tels que Garafiri, Tombo III.
En juillet 1996, il devient ministre des Transports des Télécommunications et du Tourisme, dans le gouvernement de Sidya Toure. Celui-ci le désigne, la même année, gouverneur de la Guinée à la Banque Mondiale. En 1997 il est nommé Ministre de l’Equipement (Transports, Travaux Publics, Télécommunications et Environnement). En 1999, il devient Ministre des Travaux Publics et des Transports, fonction qu’il gardera jusqu’en février 2004 date à laquelle il est nommé Ministre de la Pêche et de l’Aquaculture dans le gouvernement de François Fall . A la démission de ce dernier, il sera désigné Président du groupe économique du gouvernement chargé d’assurer, pendant la vacance du poste de Premier Ministre, la coordination des huit départements ministériels du secteur économique (Finances, Coopération, Plan, Mines, Agriculture, Commerce, Tourisme et Pêche).
Le 9 décembre 2004, Cellou Dalein DIALLO est nommé Premier Ministre de la République.
Cette promotion, comme on le constate, est loin d’être le fait du hasard. Elle est l’aboutissement d’un parcours sans faute, le résultat d’une trentaine d’années
d’efforts au service de l’Etat. En effet, tous les observateurs objectifs s’accordent à reconnaître les qualités humaines et les compétences techniques de ce grand commis de l’Etat qui a toujours su allier rigueur, humilité et sens de l’équité dans l’exercice des nombreuses et importantes responsabilités qui lui ont été confiées.
Les résultats obtenus se passent de commentaires :
L’histoire retiendra, par exemple, qu’en tant que ministre des TP, il a réussi l’exploit d’éliminer, en cinq ans, tous les bacs sur le réseau routier interurbain en construisant, en lieu et place, des ponts modernes qui resteront longtemps, sinon à jamais, les plus grands ouvrages de franchissement du pays. Ce sont : le pont sur le Diani en Guinée Forestière, inauguré en 1999, le pont sur le Niger à Yirikiri, ouvert au trafic en 2000 ; le pont sur le Niger à Djélibakoro, le pont sur le Tinkisso à Siguiri et le pont sur la Fatala à Boffa, inaugures, tous les trois, en 2004
Durant cette même période, il assurera avec une compétence reconnue la maîtrise d’ouvrage d’une quinzaine de projets de construction ou de réhabilitation de routes, grâce à des financements obtenus auprès des bailleurs de fonds internationaux. On peut citer, au titre des projets entièrement exécutés ou en cours d’exécution : la route Sérédou- N’Nzérékoré-Lola ; la route Kouroussa-Kankan ; la route internationale Kankan-Siguiri Kourémalé ; la réhabilitation du tronçon Km 36- Boffa ; le renforcement de la route et la mise au gabarit des ponts entre Coyah et Farmoreah ; la construction des routes à 2X2 voies Tombo-Gbessia, Enco5-Sonfonia et Matoto-Dabompa ; le bitumage des routes Tanènè-Fria, Boké-Sangarédi et Lambandji-Sonfonia.
Au cours de cette même période, les études de plusieurs autres projets routiers ont été réalisées. C’est notamment le cas des projets d’aménagement et de bitumage des routes : Labé-Sériba-Tamba (dont les travaux démarreront incessamment), Kissidougou-Guéckédou-Sérédou, Boké-Quebo, Labé-Mali-Kédougou, Labe-Tougué-Dinguiraye-Siguiri. Le financement des études des projets de routes inter-Etats Kankan-Mandiana-Odienné et Lola-Danane avait été obtenu en 2002 auprès de la BAD. Mais la crise ivoirienne n’a pas permis de réaliser ces études.
Pour financer les études (économiques et techniques), la réalisation des travaux et la supervision de tous ces projets, il a fallu mobiliser, au total, plus de trois cent (300) millions de dollars, auprès des bailleurs de fonds bi et multilatéraux. Nul ne conteste que le professionnalisme, la rigueur et la crédibilité de Cellou ont pesé pour beaucoup dans la mobilisation diligente de ces ressources et l’exécution, dans le respect des coûts et des délais, de ces différents projets de développement.
Incontestablement les performances de Cellou Dalein DIALLO au Ministère des Travaux Publics compteront pour beaucoup dans le bilan de la deuxième République.
Au Ministère des Transports il actualisera le schéma directeur du Port Autonome de Conakry (PAC) qui mettra en évidence la nécessite de mettre en œuvre un troisième projet portuaire. Celui-ci sera formulé et, grâce à une bonne promotion du projet mené par Cellou auprès de l’AFD, la KFW et la BEI, son financement, pour quarante (40) millions d’EUROS, sera bouclé des 2003. Grâce à ses talents de négociateur, il arracha en 1997 aux partenaires de la Guinée dans GUINOMAR le paiement au Trésor guinéen des dividendes d’une valeur dépassant le montant cumulé de tous les versements antérieurs à ce titre.
Au Ministère des Télécommunications, conscient de l’importance des Nouvelles Technologie de l’Information (NTI), il favorisera l’avènement du GSM et saisira l’opportunité offerte par le Gouvernement américain, à travers l’initiative Leyland, pour introduire, très tôt, l’Internet en Guinée.
Il laissera sa marque au niveau de tous les autres départements ministériels où il est passé aussi bien par l’identification et l’exécution d’utiles projets de développement que par la formulation et la mise en œuvre de pertinentes politiques et stratégies sectorielles.
A partir de décembre 2004, en sa qualité de Premier Ministre, il s’attachera, tout d’abord, à décrisper le climat politique et à calmer les tensions sociales en instaurant un dialogue franc avec les partis politiques et les partenaires sociaux dont les leaders seront reçus à plusieurs reprises à la Primature. Il contribuera de façon déterminante à la libéralisation des ondes et à la suppression des barrages routiers à l’intérieur du pays. Il libéralisa l’exportation du café en mettant fin au monopole détenu jusque-là par la sogepam.
Pour freiner la chute vertigineuse de la monnaie et la hausse des prix, il élabore un programme de stabilisation axé sur l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. Ce programme obtiendra le soutien des partenaires au développement, notamment du FMI qui l’approuva comme Programme de référence. Au début de l’année 2006, au vu des résultats probants de ce programme, les institutions de Breton woods acceptent de négocier avec la Guinée un programme formel au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FRPC). Cet Accord qui devait être approuvé par le CA du Fonds en Avril prévoyait l’atteinte par la Guinée du point d’achèvement de l’initiative PPTE en novembre 2006.
Malheureusement, Cellou Dalein sera limogé le 5 avril et l’examen du dossier reporté sine die.
Mais auparavant, il aura eu le privilège de représenter valablement la Guinée à tous les sommets de Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’ONU, de l’Union Africaine, de l’OCI, de la CEDEAO, de la ZMAO, de l’OMVG, et de la Mano River Union qui se sont tenus entre Décembre 2004 et Avril 2006. Lors de ces conférences au sommet, il bénéficiera de la sympathie, et de l’estime de plusieurs Chefs d’Etat africains qui continuent encore de lui témoigner leur amitié.
Sa stature incontestée d'homme d'Etat, son expérience reconnue des affaires nationales comme internationales et sa vision lucide de la crise que traverse notre pays et des défis auxquels il doit faire face font de Cellou Dalein un des meilleurs candidats à la fonction présidentielle.
Une Sénégalaise de 23 ans va porter plainte contre des médias et sites internet ayant publié sa photo, la présentant comme étant celle de la femme qui accuse Dominique Strauss-Kahn (DSK) d'agression sexuelle à New York, a indiqué jeudi à l'AFP un de ses avocats à Dakar.
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"Les informations selon lesquelles les avocats ou représentants de M. Strauss-Kahn sont en contact avec la plaignante sont fausses", indiquent Me Benjamin Brafman et Me William Taylor dans ce document.
"Nous continuons à croire que M. Strauss-Kahn sera totalement innocenté", ajoute le communiqué.
La Grèce souligne "l'excellente" collaboration avec DSK
Eva a estimé que DSK, qui avait poussé l'Europe à trouver une solution de soutien financier, "aimait la Grèce".
"Il aurait changé quelque chose, il aurait fait quelque chose", dit-elle en estimant qu'il était "une personne honnête" qu'on a peut-être "essayé de piéger".